A Nantes, le fou rire qui redonne du sens à l’hôpital
En avril, David Ken est venu photographier des cancéreux et des soignants à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest et il leur a redonné le goût de vivre grâce à une technique qu’il éprouve depuis dix ans, le lâcher-prise. Portrait de ce magicien du rire.
Le lâcher-prise, une arme puissante
« Lorsqu’ils viennent dans ma box, ils sont comme dans un confessionnal, isolés du reste du monde. » explique David Ken » J’utilise leur stress pour les amener à lâcher prise et je les recentre sur le présent. Parfois, ça prend trois minutes. Parfois c’est plus long notamment pour ceux qui sont attachés à leur rang social et qui se réfugient derrière un masque . »
Mais que peut bien leur raconter ce faiseur de miracles en tête à tête dans sa boîte noire pour obtenir un tel résultat ? Impossible de percer le mystère. L’artiste garde farouchement son secret. C’est comme si vous demandiez à un illusionniste comment il fait disparaître sa partenaire. N’empêche que le tour de passe passe est bluffant et envoûte les intéressés.
Une belle surprise, une vraie libération
Une identité visible